jeudi 29 novembre 2012

Le développement touristique en Algérie

 Le tourisme international demeure une activité stable et en forte croissance au niveau mondial mais par pays, il s’avère au contraire vulnérable aux “chocs” économiques, socioculturels, sanitaires, politiques, environnementaux. Peu maîtrisable à l’heure du système mondial de distribution du voyage, des alliances et fusions des opérateurs mondiaux engagés dans le tourisme, du système informatisé de sa réservation ou simplement de son appareillage de mesure statistique actuellement biaisé et non opérant.

Or, la demande touristique internationale continuera aux horizons 2025 de privilégier des relations Nord/Nord pays développés et restera hypothétique en direction de l’Algérie : les scénarios prospectifs des experts internationaux ne lui réservent que 0.4 % de parts du marché touristique mondial.
Par ailleurs, le “nouveau” positionnement du tourisme algérien perpétue un discours de la “durabilité d’une promotion touristique” recadré dans une politique marketing bien plus que le choix d’un “tourisme durable” : un scénario vieux de 40 ans est ainsi réitéré.

Les référents à un tourisme dépendant des Tours Opérators étrangers, gigantisme des structures d’hébergement sont toujours là et importent des expériences touristiques méditerranéennes dont peu d’enseignements ont été tirés et qui s’avèrent lourdes de conséquences financières et environnementales.
Le modèle touristique algérien aux horizons 2025
Il aura à conjuguer une demande internationale infime dans un Bassin méditerranéen fortement concurrentiel (Maroc, Tunisie, Libye, France, Espagne, Italie) continuant d’investir un littoral balnéaire saturé pour une durabilité du tourisme incompatible avec les méga projets touristiques privilégiés.
Mais la question qui se pose est de savoir si la recherche d’un “tourisme durable”, “responsable”, “solidaire”, “éthique” contenu dans un cahier des charges n’engageant pas juridiquement prescripteurs et souscripteurs, peut ou non cohabiter avec les règles d’un tourisme s’appuyant sur celles de la commercialité, des économies d’échelle, des taux de remplissage, de la génération maximale de bénéfices pour les actionnaires et de la domination des Tours Opérators....

quatrième destination en Afrique

L’Algérie prévoit de mettre le tourisme au premier plan dans une volonté de d iversification de l’économie, d’attrait d’investissements d irects étrangers et de création d’emplois». relève Oxford Business Group.
«Alors que le pays fait face à une rude concurrence de ses voisins – le Maroc et la Tunisie, deux destinations touristiques bien établies – pour attirer plus de visiteurs et les revenus qui y sont liés, d’importantes initiatives ont été lancées dans le but d’améliorer sa position », souligne OBG. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’Algérie est la quatrième destination la plus populaire en Afrique après le Maroc, la Tunisie et l’Afrique du Sud.
Toutefois, ces dernières années ce pays du Maghreb a eu du mal à attirer de nouveaux segments touristiques. Selon OBG, l’Algérie a eu près de 1,9 million de touristes en 2009, soit une augmentation de près de 8% d’une année sur l’autre, la vaste majorité d’entre eux – environ trois quarts – étaient des Algériens expatriés de retour au pays.
« Cette année, les recettes générées par le tourisme en Algérie ont été estimée à 330 millions de dollars, contre 3,4 milliards de dollars en Tunisie» compare Oxford Business Group. Le plan de développement national du tourisme nommé Schéma Directeur d’Aménagement Touristique (SDAT), lancé en 2008, vise à accroître le nombre de touristes pour atteindre 2,5 millions en 2015 et 20 millions en 2025.
Le plan comporte cinq piliers majeurs: promouvoir l’Algérie comme destination touristique de premier choix, développer des pôles touristiques d’excellence, introduire des contrôles de qualité, encourager les partenariats public-privé et attirer des investissements. Le gouvernement a récemment pris des mesures pour exploiter le potentiel de l’Algérie comme destination balnéaire et d’écotourisme.
Le 9 Décembre dernier, le ministère du Tourisme a déclaré que 48 milliards de dinars algériens (624 millions de dollars) seront mobilisés pour rénover et moderniser 47 hôtels et stations thermales construits dans les années 1970 à travers le pays. Bien que le dossier soit toujours en attente d’approbation par le Conseil des participations de l’Etat (CPE), 2 milliards de dinars algériens (26,9 millions de dollars) seront immédiatement affectés à la rénovation de neuf hôtels du sud du pays.
De même, 49 accords concernant des projets touristiques ont été signés avec des investisseurs algériens en marge du 11ème Salon international du tourisme et des voyages (SITEV 2010), qui s’est tenu début décembre 2010à Alger. La réalisation de ces projets hôteliers devrait créer 7.767 emplois et accroître la capacité d’accueil de 5.200 lits.
Cela s’ajoute aux 474 projets – représentant une capacité totale de 45.000 lits et générant 68.000 emplois – lancés par le SDAT en 2008 sur la base d’un partenariat public-privé. Les nouveaux projets porteront la capacité à 50.000 lits (avec le gouvernement visant 70.000 lits à l’horizon 2015).
Début décembre 2010, le ministre du Tourisme, M. Mimoun, a également annoncé la construction de 20 villages de vacances de type bungalow, dont six dans le Sahara et quatorze dans les régions du nord du pays.
La rénovation et la modernisation de l’hôtel cinq étoiles El Aurassi, un des plus grands bâtiments d’Alger, estimées à 75,6 millions de dollars, et lancées dans le cadre du plan SDAT à la fin Octobre 2009, seront achevées en Juillet 2011. La construction de 24 hôtels par le groupe Mehri – en partenariat avec la chaîne hôtelière française Accor – est également en bonne voie.
Fin Janvier 2009, le premier hôtel a ouvert ses portes près de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger et quatre autres sont en construction à Constantine, Oran et Tlemcen. Pour s’assurer que les structures touristiques répondent aux standards internationaux, le gouvernement a adopté le Plan Qualité Tourisme Algérie (PQTA). Selon ce plan, les établissements touristiques collaboreront avec des bureaux d’étude pour identifier leur faiblesse et leur axe d’amélioration.
Des bureaux d’étude relevant du ministère du tourisme procèderont alors à des inspections anonymes afin de déterminer si les établissements atteignent les standards requis. A la fin de l’année 2010, seulement 10% des structures touristiques en Algérie ont adhéré à ce programme. Le gouvernement a également souligné l’importance de la formation dans le secteur du tourisme.
Il existe encore peu d’écoles hôtelières algériennes qui offrent une formation spécialisée, cependant, de nouveaux programmes de formation ont été lancés. Par exemple, l’Entreprise de Gestion Touristique (EGT) d’Annaba et l’institut de formation du tourisme de Tizi- Ouzou spécialisé dans les domaines de l’hôtellerie et du tourisme, ont signé un accord de partenariat pour former le personnel de l’EGT.
Le représentant du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), M. Frédéric Perret, a déclaré lors de la conférence de SITEV 2010, que le secteur du tourisme algérien a un potentiel important grâce à « ses plages méditerranéennes, son fascinant parc national de Djurdjura, ses trésors humains, culturels et historiques »
Cependant, relève Oxford Business Group, « d’importants obstacles à la croissance de l’industrie du tourisme persistent comme le manque d’infrastructures de qualité et, point crucial pour les touristes, la sécurité », faisant référence à une enquête publiée en Octobre dernier par le groupe de sondage Gallup, selon lequel « seulement 39% des Algériens se sentent en sécurité lorsqu’ils marchent seuls la nuit dans la ville où ils résident ».
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DÉVELOPPEMENT DU TOURISME à jijel

Une réelle volonté existe dans la wilaya de Jijel pour relancer le tourisme dans le cadre des efforts entrepris au niveau central pour redorer le blason de la destination Algérie. Un secteur à haut potentiel dans cette wilaya côtière et soutenu par les multiples avantages accordés par l’Etat.
La wilaya de Jijel possède des atouts indéniables, riches et diversifiés, et demeure forte de sa situation géographique, avec en prime, une position stratégique servie par un développement tous azimuts qui a donné naissance à un important réseau d’infrastructures structurantes et complémentaires, a affirmé le directeur local du tourisme, M. Abdallah Sili. La création de produits touristiques est effective du fait que les ingrédients et les conditions pour l’émergence d’une  industrie touristique intégrée, dégageant une forte valeur ajoutée, sont et seront créés, à  l’aboutissement de tous les programmes de développement dans un avenir très proche, a expliqué M. Sili. Selon le même responsable, les axes principaux d’une stratégie pour accompagner ce  gigantesque effort de développement local s’articulent autour de trois points: la disponibilité d’un plan d’aménagement touristique et d’un autre pour les plages et la mise en place d’une stratégie de développement du tourisme projetée sur le court, le moyen et le long terme.
La région de Jijel dispose de 19 zones d’expansion touristique le long d’un littoral de 120 km, parmi  lesquelles des zones dites prioritaires d’une superficie globale de 4.232 hectares, dont certaines ont fait l’objet d’études, aujourd’hui finalisées, a encore indiqué le directeur du tourisme.
Le schéma directeur d’aménagement touristique de la wilaya a également identifié plusieurs sites à promouvoir au niveau de plusieurs communes, notamment dans les zones montagneuses. Un  programme élaboré pour l’échéance 2009-2013 a aussi prévu différentes opérations à même d’enrichir le secteur et de venir en appoint du tourisme balnéaire, notamment des centres  artisanaux, des gîtes, des sites de chasse, l’exploitation des plans d’eaux des barrages, a-t-il ajouté.
Au vu de la situation actuelle, il y a une vraie dynamique qui s’installe, a affirmé M. Sili, argumentant ses propos par des paramètres et des ratios indiquant clairement la reprise du tourisme, comme en témoigne le nombre d’estivants en nette évolution et le nombre de nuitées dans les hôtels en  période estivale.
Cela a incité les particuliers à venir à la rescousse en louant des appartements et autres sites  d’hébergement. Ce mode de location, s’il est nouveau dans la région, aura joué en faveur de cette région touristique pour en faire une destination privilégiée, souligne de son coté un habitué des lieux. Plus de 61 000 nuitées avaient été enregistrées en 2008 dans cette wilaya littorale, contre seulement 21 380 en 1999, selon des statistiques de la direction locale du tourisme.
Il existe à ce jour 43 demandes d’investissement, pour un montant global de 16 milliards de dinars, susceptibles de créer 13 113 nouveaux lits et 6 108 emplois directs, alors que les 15 projets en cours de réalisation, dont les taux de réalisation sont estimés à près de 60%, se chiffrent à 7 milliards de dinars. Des projets qui vont créer 1 255 lits et générer, dans la foulée, 309 emplois directs. En plus de  ces réalisations, deux hôtels de classe internationale, totalisant près de 1 000 lits et appelés à  générer 329 emplois directs, sont en voie de finalisation pour un investissement de 2 milliards de dinars, a-t-on ajouté de même source

samedi 3 novembre 2012

tourisme à constantine

 Nombre d'hôtels : 23 d'une capacité de 1445 lits.
Le secteur du tourisme est véritablement un vecteur de développement durable à
l’international pour la ville millénaire « des ponts suspendus » qui se distingue
notamment par les curiosités historiques et culturelles, ses traditions et ses particularités régionales.
D’un patrimoine historique très riche, Constantine constitue une destination
incontournable pour les tours opérators , le schéma de développement touristique affichédans le SNAT2025 lui consacre d’ailleurs une place privilégiée dans les circuits internationaux en termes de destination.
Cela incite à sa préparation par la réalisation d’infrastructures de qualité aux standards internationaux pour faire face aux flux touristiques internationaux.
Les itinéraires touristiques sont divers et variés et il serait fastidieux de les présenter exhaustivement.
Cependant , Constantine figure comme un creuset complexe de richesses, de civilisation arabo-musulmane et de vécu historique depuis l’époque ottomane jusqu’à un passé proche de l’héritage colonial.
Une panoplie de musées et de monuments et vestiges historiques qui fait de cette ville, une métropole réceptrice prédisposée à être valorisée durablement par le déploiement des pôles et villages touristiques d’excellence assortie d’in plan qualité tourisme (PQT).
La promotion de la chaîne touristique dans une articulation cohérente et transversale par la mise en place de partenariats public/ privé pourrait soutenir les activités touristiques et attirer les grands investisseurs et les tours- opérators.

constantine

 La wilaya de Constantine se distingue particulièrement comme étant la Métropole
Est du pays avec cependant une différence dans l’approche du SNAT qui consacre
à cette dernière la dénomination de Métropole intérieure et méditerranéenne.
Constantine est la seule Métropole intérieure du pays qui a des fonctions
supérieures nettement affirmées – notamment dans le domaine culturel - et
dispose d’un tissu industriel important. Elle exerce depuis longue date une fonction
de commandement sur tout l’Est du pays : elle est à la fois une métropole de la
zone Nord et une métropole intérieure qui polarisant les Hauts Plateaux. Une
situation qui fait d’elle une ville d’équilibre de la façade des Hauts Plateaux et une
ville relais entre le Tell et les Hauts Plateaux. La wilaya est localisée par le SNAT
2025 dans la zone Nord Centre Est I.

TOURISME à jijel

Une réelle volonté existe dans la wilaya de Jijel pour relancer le tourisme dans le cadre des efforts entrepris au niveau central pour redorer le blason de la destination Algérie. Un secteur à haut potentiel dans cette wilaya côtière et soutenu par les multiples avantages accordés par l’Etat.
La wilaya de Jijel possède des atouts indéniables, riches et diversifiés, et demeure forte de sa situation géographique, avec en prime, une position stratégique servie par un développement tous azimuts qui a donné naissance à un important réseau d’infrastructures structurantes et complémentaires, a affirmé le directeur local du tourisme, M. Abdallah Sili. La création de produits touristiques est effective du fait que les ingrédients et les conditions pour l’émergence d’une  industrie touristique intégrée, dégageant une forte valeur ajoutée, sont et seront créés, à  l’aboutissement de tous les programmes de développement dans un avenir très proche, a expliqué M. Sili. Selon le même responsable, les axes principaux d’une stratégie pour accompagner ce  gigantesque effort de développement local s’articulent autour de trois points: la disponibilité d’un plan d’aménagement touristique et d’un autre pour les plages et la mise en place d’une stratégie de développement du tourisme projetée sur le court, le moyen et le long terme.
La région de Jijel dispose de 19 zones d’expansion touristique le long d’un littoral de 120 km, parmi  lesquelles des zones dites prioritaires d’une superficie globale de 4.232 hectares, dont certaines ont fait l’objet d’études, aujourd’hui finalisées, a encore indiqué le directeur du tourisme.
Le schéma directeur d’aménagement touristique de la wilaya a également identifié plusieurs sites à promouvoir au niveau de plusieurs communes, notamment dans les zones montagneuses. Un  programme élaboré pour l’échéance 2009-2013 a aussi prévu différentes opérations à même d’enrichir le secteur et de venir en appoint du tourisme balnéaire, notamment des centres  artisanaux, des gîtes, des sites de chasse, l’exploitation des plans d’eaux des barrages, a-t-il ajouté.
Au vu de la situation actuelle, il y a une vraie dynamique qui s’installe, a affirmé M. Sili, argumentant ses propos par des paramètres et des ratios indiquant clairement la reprise du tourisme, comme en témoigne le nombre d’estivants en nette évolution et le nombre de nuitées dans les hôtels en  période estivale.
Cela a incité les particuliers à venir à la rescousse en louant des appartements et autres sites  d’hébergement. Ce mode de location, s’il est nouveau dans la région, aura joué en faveur de cette région touristique pour en faire une destination privilégiée, souligne de son coté un habitué des lieux. Plus de 61 000 nuitées avaient été enregistrées en 2008 dans cette wilaya littorale, contre seulement 21 380 en 1999, selon des statistiques de la direction locale du tourisme.
Il existe à ce jour 43 demandes d’investissement, pour un montant global de 16 milliards de dinars, susceptibles de créer 13 113 nouveaux lits et 6 108 emplois directs, alors que les 15 projets en cours de réalisation, dont les taux de réalisation sont estimés à près de 60%, se chiffrent à 7 milliards de dinars. Des projets qui vont créer 1 255 lits et générer, dans la foulée, 309 emplois directs. En plus de  ces réalisations, deux hôtels de classe internationale, totalisant près de 1 000 lits et appelés à  générer 329 emplois directs, sont en voie de finalisation pour un investissement de 2 milliards de dinars, a-t-on ajouté de même source

jijel

 Jijel est une ville touristique connue pour la beauté de ses plages. Le littoral jijelien s’étend sur 120 km, il compte 50 plages, dont 23 plages surveillées. Les plus connues sont : Kotama, la Crique, le Grand Phare, Andreu, Rocher noir, Cavallo, Ziama Mansouria, Tassoust, Bni Belaid.
Jijel comporte un infrastructure d'accueil de 25 hôtels, 20 campings et 5 agences touristiques.
Le parc animalier de Taza contient une grande variété animalière rare et protégée[évasif].
Certaines grottes, découvertes lors de l'ouverture de la RN 43 en 1917, sont d'une rare splendeur. Situées à 35 km à l'Ouest de Jijel sur les falaises rocheuses, elles représentent une vraie merveille de par les formes de sculptures qu'elles englobent.
Ghar el Baz est un véritable musée préhistorique. Son nom est en rapport avec la forme naturellement façonnée de la roche intérieure dont la ressemblance rappelle étrangement celle d'El Baz (l'oiseau).

vendredi 2 novembre 2012

DJANET : LA PERLE DU SAHARA

Entre oueds et canyons, cordons de dunes et acacias à l'ombre rare, la belle palmeraie de Djanet est la localité la plus proche du plateau du Tassili n'Ajjer.
Cet exceptionnel sanctuaire archéologique surgissant des sables doit à ses représentations rupestres. Découvertes en 1934, les peintures du Tassili n'Ajjer représentent des animaux et des hommes et sont, pour certaines, vieilles de 4 000 ans. Le voyage vaut autant pour ces émouvants témoignages d'un temps ou le Sahara était plus verdoyant que maintenant que pour les exceptionnels paysages de gorges, de canyons et de dunes du Tassili n'Ajjer.
Au sud du plateau, la région de la Tadrart voit sa popularité croître depuis que les organisateurs de circuits ont découvert ses dunes aux tons rouges et orangés.
L'oasis d'Essendilène, au nord de Djanet, figure également parmi les étapes à ne pas rater de cette région sud-est du Sahara algérien.

l’avenir du tourisme est au Sahara

Le Sahara algérien représente la force de frappe de notre pays en matière de tourisme, d’autant plus que les touristes étrangers sont souvent à la recherche d’un tourisme d’aventure, de découverte et de ressourcement.
Et notre sud a tout pour satisfaire ce genre de demande. Depuis quelques années, elles sont de plus en plus nombreuses les agences de tourisme et de voyages offrant diverses formules en la matière, telles les sorties sur sites, les randonnées à pied ou en véhicules tout-terrain…
Les touristes, qui viennent dans le Sahara algérien, sont des touristes avertis et très soucieux de l’aspect environnemental. En outre, ils ne demandent pas de grandes infrastructures touristiques ou de loisirs. Il s’agit de visiteurs qui viennent pour découvrir la beauté, la sérénité de la région, et contempler la beauté époustouflante de la nature encore vierge que n’ont pas encore dégradée l’activité de l’homme et sa technologie. Ainsi ce genre de tourisme ne nécessite pas de grandes infrastructures touristiques comme c’est le cas dans le nord du pays.
Le Sahara est un produit touristique très important et notre pays renferme d’énormes potentialités en la matière. Le désert algérien s’étend dans toute la partie sud du pays et offre des panoramas composés d’ergs (déserts sablonneux) et de regs déserts rocheux), sans oublier les fameuses peintures rupestres du tassili qui remontent à des périodes très anciennes. Disposant d’un des plus grands et des plus beaux déserts au monde, l’Algérie a toutes les capacités naturelles, humaines et financières pour redevenir une destination touristique de premier choix, notamment pour les touristes européens qui affichent de plus en plus d’intérêt pour le grand-sud algérien.
Des touristes, de plus en plus importants, débarquent régulièrement dans différentes régions du sud algérien à la recherche de quiétude, de silence et de contemplation.
L’absence de grandes infrastructures touristiques d’accueil n’empêche pas des touristes français, allemands, belges et autres de prendre des avions, de traverser des milliers de kilomètres pour débarquer dans l’une des plus belles régions touristiques du grand-sud du pays.
Pour relancer ce secteur important, le département de Chérif Rahmani s’est fixé un objectif qui consiste en la revalorisation et au développement du secteur, notamment par la réhabilitation de certains sites et pôles touristiques qui font la fierté de l’Algérie en matière de tourisme saharien, notamment les régions de Tamanrasset, Djanet, Ghardaïa, Boussaâda, Biskra, Taghit, Timimoun.

Secteur du tourisme à Boumerdès : cinq nouveaux hôtels ouverts avant 2013

La capacité d’accueil de la wilaya est estimée à 3000 places, réparties sur une dizaine d’hôtels et 6 campings. Le nouveau directeur du tourisme affirme avoir entrepris plusieurs démarches pour venir à bout des contraintes empêchant les promoteurs désirant investir dans ce créneau de lancer leurs projets.
Cinq nouveaux hôtels seront ouverts avant la fin de l’année en cours dans différentes localités de la wilaya de Boumerdès, a-t-on appris auprès de la direction du Tourisme. Trois sont implantés au chef-lieu de wilaya, un à Boudouaou et un autre à Dellys.
La capacité d’hébergement de ces nouvelles infrastructures hôtelières dépasse les 300 places, ajoute notre source.
Le premier qui sera mis en service est l’hôtel Leila, d’une capacité de 42 lits. Ce petit établissement, situé non loin de la salle omnisports du chef-lieu de la wilaya, est doté de toutes les commodités permettant un bon séjour aux touristes.
L’autre établissement hôtelier qui semble fin prêt est celui de Derriche, il est implanté près de l’agence BADR de Boumerdès. Sa capacité d’hébergement dépasse les 150 lits, apprend-on de même source. La ville de Dellys, elle, aura son premier hôtel dans quelques semaines. Il s’agit du Littoral qui a été réalisé par un investisseur privé à 3 km à l’est de la ville. Sa mise en service permettra, sans aucun doute, de réduire un tant soit peu le déficit que connaît la région en matière d’infrastructures d’accueil.
En sus du Littoral, le directeur du tourisme parle de la réalisation d’un complexe touristique «Djnane El Oumara» de 230 lits, à la sortie de la ville par un privé.
L’ex-Ressucurus compte deux hôtels qui sont relégués aux oubliettes depuis plusieurs années à cause du problème d’héritage. Un problème qui reste à l’origine du blocage de nombreux projets. La capacité d’accueil de la wilaya est estimée à 3000 places, réparties sur une dizaine d’hôtels et 6 campings. Le nouveau directeur du tourisme affirme avoir entrepris plusieurs démarches pour venir à bout des contraintes empêchant les promoteurs désirant investir dans ce créneau de lancer leurs projets. «On a déjà régularisé 4 projets qui étaient à l’arrêt, dont deux à Zemmouri et 2 à Boumerdès. Comme on demandé à 14 autres investisseurs de se conformer au plan d’aménagement touristique (PAT)», a-t-il indiqué. M.Zoulim a rappelé en outre que trois projets d’hôtel ont reçu l’aval du Calpiref pour qu’ils soient réalisés à Corso. Cela en sus d’un hôtel haut standing qui sera implanté dans les années à venir au front de mer par le groupe ETRHB. Cependant, il est à noter que de nombreux autres investisseurs attendent le feu vert des services concernés pour le lancement de leurs projets.
C’est le cas de ce promoteur qui a déposé un dossier depuis 2010 pour la réalisation d’un hôtel de 20 chambres au centre-ville des Issers. «Notre commune ne dispose d’aucun établissement d’accueil. C’est pourquoi j’ai pensé à investir  dans ce créneau. J’ai fait une étude pour un coût de 10 millions de centimes. Le directeur de la PME/PMI de la wilaya m’a dit que le dossier est complet, mais je n’ai toujours pas reçu l’aval du Calpiref  pour pouvoir bénéficier d’un crédit bancaire et entamer les travaux de réalisation», dira-t-il.

MUSEES EN ALGERIE

ALGER
Musée des Beaux Arts
El Hamma ALGER
Tél. : 021.66.49.16
Musée de l’Enfance
Boulevard Krim Belkacem, Télémly ; Jardin de la Liberté, ALGER
Tél. : 021.74.17.08
Musée du Bardo
03, Rue Franklin Roosevelt ALGER
Tél. : 021.74.76.41
Musée National des Antiquités
117, Boulevard Krim Belkacem , Parc de la Liberté ALGER
Tél. : 021.74.66.86, 021.74.74.71
site web : www.musee-antiquites.dz
Musée de l’Armée Nationale Populaire
Riadh El Feth El Madania ALGER
Tél. : 021.67.15.47 / 021.67.09.70. / 021.67.19.90 / 021.67.19.74
Musée National des Arts Traditionnels et Populaires
9, Rue Mohamed Akli Malek ALGER
Tél. : 021.71.34.14 / 021.71.34.14
ANA
Agence Nationale de l’Archéologie ALGER
site web : www.ana.art.dz

BENI ABBES
Musée de Beni Abbès
Beni Abbès (Saoura) BECHAR

GHARDAIA
Musée de Beni Yezguen
GHARDAIA

CHERCHEL
Musée de CHERCHELL
Cherchell Parc
Tél. : 024.44.61.84
Liste Compele des Musées Algeriens
 
ALGIERS - ALGER الجزائر العاصمة
Musée des Beaux Arts, متحف الفنون الجميلة – الجزائر
Beaux-Arts museum
El Hamma ALGER: 021.66.49.16.
Musée de l’Enfance, متحف الطفولة – الجزائر
Childhood Museum
Boulevard Krim Belkacem, Télémly ; Jardin de la Liberté, ALGER, 021.74.17.08.
Musée du Bardo, متحف الباردو – الجزائر
Bardo Museum
03, Rue Franklin Roosevelt ALGER, 021.74.76.41.
Musée National des Antiquités, المتحف الوطني للآثار – الجزائر
National Museum of antiquities
117, Boulevard Krim Belkacem , Parc de la Liberté ALGER, 021.74.66.86, 021.74.74.71 site web : www.musee-antiquites.dz
Musée de l’Armée Nationale Populaire,
Museum Of The National Popular Army
متحف الجيش الوطني الشعبي – الجزائر
Riadh El Feth El Madania ALGER, 021.67.15.47 / 021.67.09.70. / 021.67.19.90, 021.67.19.74
المتحف الوطني للفنون التقليدية والشعبية – الجزائر
Musée National des Arts Traditionnels et Populaires,
Museum of The popular Art
9, Rue Mohamed Akli Malek ALGER, 021.71.34.14 / 021.71.34.14
الوآالة الوطنية للآثار – الجزائر
Agence Nationale de l’Archéologie (Alger)
National Archeology agency
Site web : www.ana.art.dz
 
Beni Abbès سابع ينب
Beni Abbes Museum
Musée de Beni Abbès, Beni Abbès (Saoura) BECHAR..
 
Beni Izguen بني يزقن – غرداية
Beni Izguen Museum
Musée de Beni Yezguen, GHARDAIA.
 
Cherchel شرشال
Cherchel Museum
Musée de CHERCHEL, Cherchel Parc (024)44.61.84.
 
Constantine قسنطينة
Constantine Museum
Musée Cirta Constantine, Constantine Plateau Condiat, (031)93.33.08 (031)93.40.50. site web : www.cirtamuseum.org.dz/
 
Djelfa الجلفة
Djelfa Museum
Musée de Djelfa (027)83.34.25 / (027)83.23.25 / (032)83.23.24
 
Djemila الجميلة – فيطس
Djamila (Setif) Museum
Musée d’El Djamila, Daira El Djamila SETIF (036)85.17.59.
 
El Oued الوادي
El Oued Museum
Musée d’El Oued, Direction de la Culture de la Wilaya d’EL OUED, (032)21.88.49, (032)21.87.99
 
Ghardaia غرداية
Ghardaia Museum
Musée Metlili, Office Communal du Tourisme W. de GHARDAIA, (029)82.60.22 / (029)82.60.21, (029)82.62.43 / (029)82.60.02.
Guelma قالمة
 
Guelma Museum
Musée du théâtre, 08, rue du 8 Mai 1945 GUELMA (037)86.39.20.
 
Hippone هيبونة – عنابة
Hippone (Annaba) Museum
Musée d’Hippone, Route d’Hippone ANNABA (037)83.71.71.
Ifri إيفري – بجاية
 
Ifri (Bejaia) Museum
Musée d’Ifri, Ighzer Amokrane Ifri BEJAIA.
Jijel لجيج
Jijel Kotama Museum
Musée Kotama, Rue Ahcène Ben Echick JIJEL (034)47.20.61.
 
Laghouat الأغواط
Laghouat Museum
Musée de Laghouat, Ancienne Eglise Direction de la Culture LAGHOUAT, (029)92.20.06, (029)93.28.89
 
Tazoult تازولت – باتنة
Tazoult (Batna) Museum
Musée de Tazoult, Tazoult (ex Lambese Aurès) BATNA.
M’Sila المسيلة
Nesreddine DINET (M’sila) Museum
Musée Nasréddine Dinet, Boussâada Wilaya de M’SILA.
 
Oran وهران
Zabana (Oran) Museum
Musée ZABANA Oran, 19, Boulevard ZABANA ORAN
Tél : (041)34.37.81.
 
Ouargla ورقلة
Sahara (Ouargla) Museum
Musée Saharien de Ouargla, Route Béni Thour OUARGLA
 
Tigzirt تيقزرت – تيزي وزو
Tigzirt Museum
Musée de Tigzirt sur Mer, Tigzirt sur Mer, Wilaya de Tizi-Ouzou.
 
Timgad تيمقاد
Timgad (Batna) Museum
Musée de TIMGAD, TIMGAD AURES BATNA
 
Tipasa تيبازة
Tipaza Museum
Musée de TIPAZA, Rue des Musées, TIPAZA, Wilaya de Tipasa (024)47.89.38 (024)47.75.43.
 
Tebessa تبسة
Tebessa Museum
Musée du Temple de Minerve, 110, Rue l’Emir Abdelkader TEBESSA, (037)47.25.10.
 
Tlemcen تلمسان
Tlemcen Museum
Musée de Tlemcen, Mosquée Sidi Bel Hacène TLEMCEN, (043)26.55.06.

tourisme

Tourisme Algérie se veut comme la référence du tourisme en Algérie. Le Tourisme en Algérie s'apprête à faire ses premiers pas. Le tourisme algérien est actuellement destiné aux hommes d'affaires avant tout. Le développement de l'infrastructure touristique commence à se faire ressentir néanmoins. La majorité des compagnies aériennes desservent aujourd'hui l'Algérie, ainsi que les ferries. L'hôtellerie en Algérie comprend soit des hôtels de luxe soit des chambres d'hôtels 'modestes. La location de voiture avec ou sans chauffeur s'est par contre bien développée en Algérie et cela grâce au secteur privé essentiellement.

l'algerie general

De par sa proximité géographique, historique, culturelle, mais aussi humaine, l’Algérie est un pays auquel se sentent attachés beaucoup de Français. Ce voisin d’en face reste pourtant assez méconnu. Après une décennie noire pendant laquelle le tourisme fut mis entre parenthèses, l’Algérie ouvre ses portes et nous invite à explorer ses contrées magnifiques.
Car cet immense pays a de quoi satisfaire les attentes du voyageur. Au Nord de l’Algérie, on apprécie cette longue bande fertile dont le littoral est épargné par le béton et où les montagnes majestueuses de Kabylie ont conservé leur authenticité. L’amateur d’histoire se perd dans les ruelles des vieilles casbahs et flâne au milieu des vestiges laissés au fil des siècles par les peuples et les empires conquérants.
Aux portes du désert algérien, à l’ombre d’une oasis, on goûte à l’hospitalité légendaire des hommes du Sud. Puis loin enfin, s’étend le Sahara, océan de sable et de pierres que l’on peut contempler au coucher du soleil depuis le plateau de l’Assekrem, qui fut le lieu de méditation du Père de Foucauld.
L'Algérie a de nombreuses richesses à offrir, tant sur le plan culturel que naturel. C’est une chance qu’il n’ait pas cédé à la tentation du tourisme de masse, profitons-en pour lui rendre visite avant qu’il ne soit trop tard !
La wilaya de Jijel est sans aucun doute une wilaya pas comme les autres. En choisissant de découvrir cette région, l’on se donne la possibilité de connaître un aspect très original de la nature… et l’on ne manquera pas de se fabriquer des souvenirs fabuleux que l’on ne pourra jamais oublier